Charlier, Bernard
[UCL]
Fascination, admiration, respect, mais aussi peur et colère sont les sentiments que les éleveurs mongols éprouvent lorsque l’on parle du loup gris (canis lupus chanco). Considéré comme le chien du ciel divin, tengerijn nohoj, mais aussi comme l’ancêtre mythique du grand Gengis khan (Even et Pop 1994), il est prisé pour son endurance, son intelligence et sa débrouillardise. En revanche, son appétit vorace pour la viande des moutons, des chèvres, des vaches et même des chevaux lui attire la haine parfois viscérale des éleveurs, qui le chassent autant pour protéger leur bétail que pour le prestige de la proie.
Référence bibliographique |
Charlier, Bernard. Le loup mongol: pratiques et représentations. In: Sous la dir. de Charles Stépanoff, Carole Ferret, Gaëlle Lacaze e.a., Nomadismes d'Asie centrale et septentrionale, Armand Colin : Paris 2013, p. 287 |
Permalien |
http://hdl.handle.net/2078.1/153060 |