Ayimpam Mbueselir, Sylvie
[UCL]
(eng)
This work is the final outcome of a field research that was carried out in the town city of Kinshasa (D.R.C.) about small urban economical activities that the academic literature on Development usually names “informal sector” or “informal economy”. My approach is specific on two main points. First, it does not favour quantitative and easy to implement techniques as did most previous research on this topic. Second, it is centered on petty trade activities, usually neglected in this sort of research, which use to consider them as a kind of subsistence activity unlikely to release any surplus on purpose of accumulation.
Delineating the scope of interest of this urban phenomenon on the sole economical aspect would have ran the risk to reduce the “informal economy” to the mercantile dimensions of its activities. In fact, these activities revealed to be tightly intertwined with urban social relationships in many different ways. I thus chose to study the subject, by analyzing the interrelations between some informal economy activities and the social networks they were embedded in, thus highlighting the socio-cultural dimensions governing the economic dimensions of the phenomenon.
I therefore postulate that through a socio-anthropological study of the informal economy, one can understand observable social practices as the effects of strategies whose stakes don’t deal only with the economic interest of the actors but also with the social needs of their urban networks. Thus, putting forward an approach which is completely different from the dominant economic approach usually practiced, I hope to provide a new insight into the comprehension of the “informal economy”.
(fre)
Ce travail est le résultat d'une recherche qui porte sur la petite économie urbaine dans la ville de Kinshasa (R.D.C.) activité que la littérature sur le développement qualifie habituellement de «secteur informel» ou d’«économie informelle». Du point de vue de la recherche, ma problématique se démarque à deux niveaux. En premier lieu, elle n’a pas privilégié les techniques aux résultats quantifiables, localisables et généralisables, comme l'ont généralement fait les enquêtes précédentes. En second lieu, elle est centrée sur les activités de commerce, souvent négligées par les précédentes études qui les considéraient comme des activités de subsistance peu susceptibles de dégager un surplus à des fins d'accumulation.
Limiter l'intérêt scientifique de ce phénomène à des considérations d'ordre économique, c’était courir le risque de réduire à la seule dimension mercantile des activités qui répondent selon toute vraisemblance à des rapports sociaux complexes. J'ai ainsi choisi de traiter le sujet par le biais d'une analyse de l’interrelation entre l'économie informelle et les réseaux sociaux, en privilégiant les aspects socioculturels au détriment des aspects spécifiquement économiques.
Ce faisant, je postule qu'à travers une étude socio-anthropologique de l’économie informelle, on peut appréhender des pratiques sociales qui sont le produit de stratégies dont les enjeux ne se situent pas seulement dans le champ de l’économie, mais aussi dans celui de la société urbaine globale. En proposant ainsi un regard qui est à l'opposé du filtre à dominante économique à travers lequel ces activités sont le plus souvent interprétées, j’espère apporter une contribution nouvelle à la compréhension de « l’économie informelle ».
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Bibliographic reference |
Ayimpam Mbueselir, Sylvie. Economie informelle et réseaux sociaux à Kinshasa. Prom. : Wautelet, Jean-Marie |
Permanent URL |
http://hdl.handle.net/2078.1/33409 |