Le conflit russo-ukrainien : comment les actes perpétrés, depuis le 24 février 2022, par la Fédération de Russie peuvent-ils être qualifiés selon le droit international pénal ?

Le 24 février 2022, le Monde entier fut secoué par des images terrifiantes, diffusées sur les réseaux sociaux ainsi qu’au journal télévisé. Ce jour-là, la Russie, plus particulièrement, Vladimir Poutine, son président, a décidé de « lancer une opération spéciale » directement dirigée vers l’Ukraine. La foule ne tarda pas à crier que cela allait dégénérer, que de terribles crimes allaient être perpétrés. Jour après jour, on a pu se rendre compte qu’elle n’avait a priori pas tout à fait tort. Les images diffusées ne faisaient que s’amplifier, et, des termes comme « crime de guerre », « crime d’agression », « crimes contre l’humanité » ainsi que « génocide » ont vu le jour. Ce mémoire porte sur les théories relatives aux quatre crimes ci-avant énoncés, dans le but de voir si les actes perpétrés en Ukraine y répondent. Au sein de ce travail, nous portons également notre attention sur la récolte des preuves de ces actes et à l’organe compétent pour en juger. En effet, bien que certaines images puissent parler d’elles-mêmes, il est apparu que nous devons rester vigilants dans la prise de connaissance des images, étant donné l’existence de « la guerre de propagande ». Notons que nous nous concentrerons volontairement sur les actes commis par les Russes, mais pour rester dans une démarche objective, nous aborderons de temps à autre le point de vue du Kremlin ainsi que certains actes ukrainiens perpétrés à l’encontre des Russes. Etant donné la récente naissance de ce conflit, peu de sources officielles sont portées à notre connaissance. Enfin, les sources ont été volontairement recueillies jusqu’à une période déterminée (mai 2023).