Fièvre vitulaire chez la vache laitière

La fièvre vitulaire est un trouble métabolique qui peut toucher les femelles mammifères. Ce travail sera limité, par un souci de qualité, à la fièvre vitulaire chez la vache laitière Cette maladie aussi appelée fièvre de lait ou hypocalcémie puerpérale est une des pathologies les plus fréquentes chez la vache laitière. Tout d’abord, j’aborderai la physiopathologie de la lactation avec un bref rappel sur les différentes hormones intervenant dans la régulation hormonale du métabolisme phosphocalcique de l’os. Ensuite, dans la deuxième partie, je parlerai du métabolisme du calcium autour du vêlage à l’état normal ainsi que lors du trouble métabolique. De plus, les différents facteurs de risque et symptômes seront passés en revue. La troisième partie de ce mémoire sera d’avantage tournée vers les préventions non pharmacologiques et pharmacologiques contre la fièvre et le lait. Notamment, différentes stratégies seront abordées pour veiller au bon tarissement du ruminant et préparer au mieux sa gestation et donc ses rations alimentaires. Pour cela, une partie du travail sera tournée vers le tarissement ainsi que sur méthode appelée B.A.C.A., qui permet de préparer au mieux la ration alimentaire d’une vache tarie afin d’éviter la fièvre de lait. Je terminerai par les différents traitements pharmacologiques possibles si les mesures préventives n’ont pas suffit pour sauver la vaches lors de fièvre vitulaire. Ce trouble peut mener à des pertes économiques importantes à l’agriculteur. On retrouve, notamment, une perte de production de lait, le coût du vétérinaire ainsi que les différentes mesures préventives. Et en dernier recours si la prévention ne suffit pas, il reste le traitement au calcium. Il ne faut pas oublier non plus la perte de l’animal qui peut encore arriver de nos jours.