Assimilationniste ou intégrationniste : L’influence de la préférence de la majorité sur sa propension à discriminer.

Assimilationniste ou intégrationniste : L’influence de la préférence de la majorité sur sa propension à discriminer. Verkuyten (2014) et Guimond (2019) ont constaté un paradoxe au niveau de l’assimilation effective des minorités au sein de la population majoritaire. Ils se sont rendu compte que les personnes assimilationnistes continuaient à discriminer alors que les minorités ont fait le choix de s’assimiler à la demande de la population majoritaire. Dans cette étude, nous avons voulu observer la propension à discriminer de la population d’accueil envers les minorités. Pour ce faire, nous avons utilisé plusieurs variables telles que la préférence d’acculturation du groupe majoritaire, le contact intergroupe et la propension à discriminer. Nous nous sommes focalisés sur les différences entre deux préférences d’acculturations qui sont l’assimilationnisme et l’intégrationnisme de la population majoritaire. Dans notre première hypothèse, nous avons voulu déterminer s’il existait une différence significative de propension à discriminer entre ces deux types d’acculturation. Dans un second temps, nous avons voulu déterminer si le contact intergroupe a un effet modérateur sur l’influence de l’assimilationnisme sur la propension à discriminer. Dans le premier cas, nous avons bien observé une différence significative de la propension à discriminer entre les assimilationnistes et les intégrationnistes. En effet, les assimilationnistes ont une propension à discriminer plus grande que les intégrationnistes. Dans le second temps, nous n’avons pas trouvé de différence significative pour ce qui concerne le rôle modérateur du contact intergroupe. Cette non-significativité pourrait être dû à notre faible échantillon de répondants de notre recherche.