Amputation transtibiale et activité physique en phase post-prosthétique

Objectif : Cette revue narrative a pour ambition d’explorer le lien entre amputation transtibiale et activité physique. Méthode : Une équation de recherche a été créée et introduite dans quatre bases de données. Une sélection basée sur les critères PICO(s), qualités méthodologiques hétérogènes, ont permis de sélectionner 16 études. Résultats : Indépendamment de l’origine de l’amputation, la participation aux activités physiques des amputés demeure insuffisante. Dans la pratique, on remarque des adaptations biomécaniques à la course matérialisées par un équilibre dynamique modifié, ainsi que des forces de réactions différentes entre les deux jambes. La température du moignon, source d’inconfort, s’élève durant l’exercice sans retrouver son niveau basal lors de pauses réduites. Sur le plan psychologique, l’activité physique permet aux amputés d’améliorer leur image d’eux même et ainsi d’accroître leur confiance en eux. Conclusion : Cette dynamique, liée à une amélioration des prothèses, favorise un processus prometteur d’une thérapie de l’amputation via la pratique du sport. Une prise en charge en kinésithérapie, qui favorise l’activité physique tout en diminuant l’apparition de blessures, permet de maximiser les bienfaits de cette pratique. Cependant, la population d’amputés transtibiaux d’origine vasculaire, en forte augmentation, demande une attention particulière en raison des pathologies sous-jacentes ainsi sonson taux d’inactivité.