Poncin, Alexandre
[UCL]
Grade, Stéphane
[UCL]
Edwards, Martin
[UCL]
Le but de cette expérience est de mettre en évidence d’une première part : une surproduction des longueurs dans la tâche de production et une sous-estimation des longueurs dans la tâche d’estimation. Ceci a déjà été démontré par Crollen, Grade, Pesenti, & Dormal (2013). Cela peut être expliqué par le fait que l’estimation de longueurs utiliserait des processus allant d’une représentation non symbolique à une représentation symbolique et que les mécanismes sous-tendus par la production utiliseraient des représentations symboliques pour aller vers une représentation non symbolique. De ces différences de transcodage résulteraient ces résultats opposés.Une autre conclusion que nous devrions tirer est qu’il y a une différence dans l’estimation et la production des stimuli selon qu’ils apparaissent ou soient créés dans l’espace proche ou lointain des sujets. Une autre manière d’expliquer ce phénomène serait de dire qu’il y a des différences de perception selon l’axe de référence (égocentrique ou allocentrique) utilisé. Il se pourrait donc qu’il y ait une sous-estimation des longueurs dans l’axe de référence égocentrique et une surestimation des longueurs dans l’axe de référence allocentrique
![](https://dial.uclouvain.be/memoire/ucl/sites/all/modules/dial/dial_widget/dial_widget_mem/images/icons/document--arrow.png)
![](https://dial.uclouvain.be/memoire/ucl/sites/all/modules/dial/dial_widget/dial_widget_pr/images/icons/printer.png)
Référence bibliographique |
Poncin, Alexandre. L'influence de l'espace sur la production et la perception des longueurs. Faculté de psychologie et des sciences de l'éducation, Université catholique de Louvain, 2014. Prom. : Grade, Stéphane ; Edwards, Martin. |
Permalien |
http://hdl.handle.net/2078.1/thesis:186 |