Mythes et réalités sur les aphrodisiaques

Les aphrodisiaques ont toujours fait partie de l’histoire des Hommes. Depuis des millénaires, l'Homme est en quête perpétuelle d'une substance permettant d'améliorer sa sexualité. L'objectif de ce mémoire n'est pas d'énumérer toutes les substances considérées comme aphrodisiaques. En effet, il est impossible de répertorier et d'analyser l'ensemble des aphrodisiaques. Toutefois, il sera question de parcourir l'histoire des aphrodisiaques afin de connaître leurs origines et les mythes qui s'y rapportent. S'en suivra ensuite une énumération des différentes propriétés des aphrodisiaques. Certains aliments, aussi bien d'ordre végétal que animal, seront analysés. Ainsi seront cités une partie des épices, la Cantharide, le chocolat, la Yohimbine, le ginseng, le Maca, et d'autres encore. Ensuite, une partie sera dédiée à la médicalisation avec la bufoténine et le sildénafil, pour aboutir sur l'usage des drogues en tant qu'aphrodisiaques. Les drogues énumérées seront les amphétamines, la cocaïne, l'alcool, le poppers, le crack et enfin le cristal de méthamphétamine. Nous évoquerons aussi les effets néfastes qu'engendre leur consommation. En effet, leur usage est vivement déconseillé car il peut entraîner un risque de toxicomanie, une propagation des maladies sexuellement transmissibles et du VIH, et une augmentation des partenaires. Nous verrons que, malgré la nature différée des aphrodisiaques, leur efficacité semblerait davantage se baser sur l'effet Placebo et les croyances qui s'en rattachent. Nous évoquerons également le processus de désinhibition sociale qui semble se produire lors de la consommation de certaines substances. Enfin, une étude qualitative a été réalisée dans le but de percevoir les schèmes des participants quant aux aphrodisiaques. Les aspects étudiés seront la connaissance du terme « aphrodisiaque », sa signification, le type d'aphrodisiaques connus, les croyances rattachées au terme d' « aphrodisiaque », la provenance des connaissances liées à ce terme, l'usage des aphrodisiaques qu'il soit personnel au sein du couple ou de l'entourage, le partage social fait autour de ce thème et enfin leur désir d'en faire usage si l'occasion se présentait. Les résultats obtenus à la suite de cette expérience permettront peut-être de déboucher sur de nouvelles hypothèses et d'étayer les recherches précédemment réalisées. Certaines limites ont été observées quant à l'étude. Les biais d'évaluation et de désirabilité sociale semblent avoir été perçus chez la majeure partie des participants. Ces biais pourraient être dus au choix de la méthode de récolte des données. Dernièrement, une conclusion permettra de mettre à jour les points essentiels recueillis au travers des différents articles et de l'étude exploratoire effectuée lors de ce mémoire.