Le Moi-Divin ou la transcendance mystique, sous le troisième œil de Khalil Gibran, artiste universel.

Le 10 avril 1931, Khalil Gibran décéda des suites d’une cirrhose du foie et d’un début de tuberculose. Le lendemain de son décès, le New York Sun titre « Un Prophète est mort ». Ce surnom, Khalil Gibran le doit à l’œuvre de sa vie, à vingt-cinq années de travail où se sont mêlés bon nombre de bouleversements qui auraient pu faire mourir ce projet qu’il entretient depuis son enfance. Cette œuvre qui s’intitule The Prophet (1923) est l’un des plus grands bestsellers de tous les temps. Qui-est donc ce prophète et quelle fut sa place dans la vie de Gibran ? Que nous enseigne-t-il et que signifie donc ce Moi-Divin ? Quel est son utilité pour un psychologue ? L’écrivain libanais qui vouait une profonde admiration pour Dieu et Jésus était décrit comme un idéaliste, comme un rebelle, comme un ecclésiaste. Désireux de changer le monde, Le Prophète (1923) a été lu par des millions de personnes. Ce mémoire « psycho-clinico-religieux » dressera le portrait d’un homme aux multiples facettes, d’un homme désireux d’être un prophète des temps modernes.