Tacal, Gaëlle
[UCL]
Struye de Swielande, Tanguy
[UCL]
Ces dernières années, un nouveau phénomène connu sous le nom de « terrorisme domestique » ou « terrorisme dit d’origine intérieure » s’est développé et répandu, particulièrement à travers les Etats-Unis. Il désigne la radicalisation d’un individu appartenant au monde occidental et connaissant une certaine autonomie dans les actes qu’il entreprend, parfois détaché de toute organisation terroriste extérieure. Il y a une vingtaine d’années, ce terrorisme dit d’intérieur touchait surtout la population musulmane américaine, en réaction à la politique de « guerre contre le terrorisme » de Bush et à l’invasion de l’Afghanistan et puis de l’Irak de 2003. Néanmoins, depuis l’élection de Donald J. Trump en 2016, la communauté américaine connait un revirement de situation, avec une augmentation de 250% du terrorisme dit « blanc » durant une période qui se calque presque parfaitement aux dates de l’administration Trump. L’émergence ou plutôt la résurgence de cette forme de terrorisme correspond à la montée des idées néo-populistes de par le monde, mais dans notre cas, surtout aux Etats-Unis. La radicalisation en ligne s’est propagée à une vitesse inquiétante et est alimentée par le vacuum que crée le phénomène de désinformation omniprésent aux Etats-Unis, notamment via ce phénomène des « fake news », dont font parfois l’apologie certaines personnalités politiques. La radicalisation des personnes blanches pose un enjeu sans cesse grandissant au 21ème siècle, face à une fracture qui se crée au sein de la société américaine entre la droite et la gauche, toujours plus saillante, une absence de dialogue entre les deux parties, et à la suite de différents phénomènes de sociétés.


Bibliographic reference |
Tacal, Gaëlle. L'évolution du terrorisme d'intérieur sur le territoire américain depuis l'élection de Donald Trump comme 45ème président des Etats-Unis. Faculté des sciences économiques, sociales, politiques et de communication, Université catholique de Louvain, 2024. Prom. : Struye de Swielande, Tanguy. |
Permanent URL |
http://hdl.handle.net/2078.1/thesis:47933 |