Davreux, Aglaé
[UCL]
Piperi, Anna
[UCL]
Deldicque, Louise
[UCL]
L’entraînement de sprints répétés en hypoxie (RSH) semble améliorer davantage la RSA qu’un entraînement similaire en normoxie (RSN). Cependant, les données scientifiques concernant l'efficacité du RSH sont basées sur des études incluant principalement des hommes. Par conséquent, le but de cette étude était de comparer les effets d’un entraînement de sprints répétés en hypoxie entre les hommes et les femmes avec un même entraînement en normoxie. L’expérience consistait en 2 séances de pré-tests, suivi de 7 semaines d’entraînement qui se sont clôturées par 2 séances de post-tests. Lors de la première séance de pré-test, nous avons évalué le taux de masse grasse et le taux de masse maigre, la VO2max, les concentrations en hémoglobine et en estrogènes ainsi que l’hématocrite et la masse de l’hémoglobine. Le deuxième jour, les participants ont réalisé un test RSA durant lequel nous avons mesuré l’oxygénation musculaire par spectroscopie proche infrarouge (NIRS) ainsi qu’un test Wingate. Ont suivi les 7 semaines d’entraînement de sprints répété sur cycloergomètre en normoxie ou en hypoxie à raison de deux entraînements par semaine. Enfin, lors des 2 séances de post-tests, nous avons procédé aux mêmes évaluations que celles effectuées lors des pré-tests. A la suite des 7 semaines d’entraînement, nous avons pu observer une augmentation significative de la VO2max entre le pré-test et le post-test chez les hommes et les femmes entraînés en hypoxie lorsque cette VO2max était exprimée en L/min (hommes (p=0,003 ; 3671 ± 450 L/min VS 3977 ± 576 L/min), femmes (p=0,007 ; 2627 ± 429 L/min VS 2883 ± 442 L/min)) ou en fonction de la masse maigre (hommes (p=0,033 ; 58,55 ± 6,28 mL/kgLBW/min VS 62,77 ± 9,44 mL/kgLBW/min), femmes (p=0,005 ; 53,98 ± 7,11 mL/kgLBW/min VS 58,33 ± 6,31 mL/kgLBW/min)), ce qui n’était pas le cas pour les groupes entraînés en normoxie.


Bibliographic reference |
Davreux, Aglaé. Effets d'un entraînement de sprints répétés en hypoxie sur la performance en normoxie chez des athlètes masculins et féminins.. Faculté des sciences de la motricité, Université catholique de Louvain, 2024. Prom. : Piperi, Anna ; Deldicque, Louise. |
Permanent URL |
http://hdl.handle.net/2078.1/thesis:44853 |