En quoi les interactions permettent aux chanteuses belges francophones de passer du statut amateur à celui de professionnel reconnu du secteur musical ?

D’une pratique ancestrale à des stades de 50.000 personnes, le monde de la musique n’a cessé d’évoluer et est devenu espace foisonnant où évoluent des artistes passionnés, cherchant à exprimer leur art et à le partager. Parmi ces innombrables artistes, certaines chanteuses belges francophones sont parvenues à faire de leur passion, un métier. Un processus de professionnalisation façonné par des interactions sociales variées et dynamiques. Ce présent mémoire vise alors à explorer en profondeur les aspects de ce processus complexe et multifactoriel, en mettant en lumière les interactions qui conduisent les chanteuses à passer du statut d’amateur à celui de professionnel du milieu. Ceci, afin de répondre à une question : « En quoi les interactions permettent aux chanteuses belges francophones de passer du statut amateur à celui de professionnel reconnu du secteur musical ? » L’enjeu de la réponse à cette question s’explique, dans un premier temps, par le constat d’une évolution des besoins d’un milieu en proie à une certaine précarité, dans un deuxième temps, par l’actuelle nécessité de lever les inégalités et la division sexuée du travail dans les espaces socio-professionnels.