Defosse, Lola
[UCL]
Mazuin, Anne-Laure
[UCL]
Lambricht, Nicolas
[UCL]
La capsulite rétractile peut être définie comme une pathologie incapacitante. Elle est caractérisée par une douleur à l'épaule associée à une perte progressive de mouvements de l'épaule et à de la raideur, dans tous les plans du mouvement (Millar et al., 2022). L’étiologie de cette pathologie reste inconnue mais elle survient fréquemment suite à des périodes d'immobilisation. Le processus de guérison varie en général de un à trois ans et la progression de cette maladie est définie par trois phases cliniques : la phase chaude aigue, la phase dystrophique figée et la phase froide atrophique (Lyne et al., 2022). Les traitements les plus connus, à l’heure d’aujourd’hui, sont la médication, l’injection locale de stéroïdes, la physiothérapie, l’hydrodistension, la manipulation sous anesthésie ainsi que la libération capsulaire arthroscopique et ouverte (Cho et al., 2019). Les injections de plasma riche en plaquettes, quant à elles, sont une option thérapeutique croissante et puissante en médecine musculo-squelettique. Elles ont déjà fait leurs preuves sur certaines pathologies (Vinod U.D.D. et al., 2022). Ce type d’injection consiste en une préparation de plasma autologue ayant une concentration en plaquettes supérieure à la norme. Le but d’une P.R.P. est donc d’injecter des quantités supraphysiologiques de facteurs de croissance essentiels pour fournir un stimulus régénérateur qui favorise la réparation des tissus à faible potentiel de cicatrisation (Kung et al., 2016). Dès lors, si les injections de P.R.P. ont fait leurs preuves sur certaines pathologies musculo-squelettique, ont-elles aussi leur place dans le traitement de la capsulite rétractile ?


Bibliographic reference |
Defosse, Lola ; Mazuin, Anne-Laure. L’efficacité des injections de plasma riche en plaquettes sur la capsulite rétractile idiopathique. Faculté des sciences de la motricité, Université catholique de Louvain, 2023. Prom. : Lambricht, Nicolas. |
Permanent URL |
http://hdl.handle.net/2078.1/thesis:39246 |