Effets d'une restriction du flux sanguin sur l'adaptation à l'entrainement et à la performance lors d'un sprint long.

Objectifs : Le premier objectif de ce travail est de synthétiser les recommandations actuelles sur l’utilisation du BFR au cours d'entraînement (BFR training) en musculation ou à composante aérobie. Cette revue a pour second objectif d’analyser les effets de l’utilisation du BFR sur différents paramètres tels que la masse musculaire et les déterminants de la performance en endurance et d’en étudier les mécanismes scientifiques. Pour finir, étant donné que l'utilisation de cette technique a été très peu investiguée dans le contexte d'entrainement pour des épreuves demandant une large contribution du métabolisme anaérobie, nous avons alors proposé un protocole expérimental, pour ainsi tenter de réponde à notre question de recherche : La restriction du flux sanguin (BFR) appliquée lors d'entraînements en sprint long permet-elle d'optimiser les adaptations et d’améliorer la performance ? Résultats : À la suite de l'application du BFR durant l'exercice, des adaptations plus favorables à la performance ont été induites dans le groupe BFR par rapport au groupe contrôle sur de nombreux paramètres (CSA, protéines du muscle squelettique, lactate, pH, VO2 max …). Ceux-ci sont expliqués par différents mécanismes (environnement hypoxique, stress métabolique et mécanique) et sont impliqués dans l'amélioration de la masse musculaire et des déterminants de la performance en endurance. Conclusion : Certains paramètres liés à la performance en sprint long (VO2 max, lactate, force musculaire, …) ont également été mis en évidence. Cependant, très peu d’études se sont portées sur l’application du BFR lors de sprint long et ont tenté de découvrir si cela menait à optimiser les adaptations et à améliorer les performances. C’est pourquoi, un protocole expérimental spécifique au 400 m a été proposé.