Le dysangile selon Genet : exploration des identités tentaculaires dans Le Journal du voleur

L’œuvre de Jean Genet, et plus spécifiquement son récit autobiographique le Journal du voleur, est marquée par certaines tensions motrices qui permettent une analyse de l’expression identitaire. Partant, notre hypothèse de recherche s’articule autour de la question identitaire pour montrer en quoi celle-ci est révélatrice d’une expression tentaculaire. Pour ce faire, nous avons axé notre analyse sur trois aspects fondamentaux, à savoir la langue – dans son exploration, sa déconstruction et son usage souvent détourné par une narration à la fois polyphonique et polymorphique –, le sacré – en tant que concept à même de développer le rapport contrasté de l’auteur à la tradition judéo-chrétienne – et la morale – comme armature constituante à partir de laquelle s’agence la trame.