Cornet, Alice
[UCL]
Quetin-Leclercq, Joëlle
[UCL]
Le cancer du sein représente le cancer le plus fréquent chez la femme dans le monde. En 2018, 2 millions de nouveaux cas ont été diagnostiqués. Beaucoup d’efforts sont réalisés dans la recherche de méthodes de prévention afin de limiter le fardeau de cette maladie en la prévenant. Parmi les mesures de prévention, la chimioprévention présente encore une place limitée dû aux nombreux effets secondaires supplantant les effets bénéfiques. Depuis une vingtaine d’années, l’attention s’est tournée vers les composés présents dans le soja après que de nombreuses études épidémiologiques aient suggéré un effet protecteur de la consommation de soja sur le cancer du sein. La génistéine, un phytœstrogène principalement trouvé dans le soja, a montré un large éventail de propriétés anticancéreuses notamment des effets antiprolifératifs, pro-apoptotiques et antiangiogéniques, et pourrait donc se présenter comme un potentiel agent chimiopréventif. Dans ce mémoire, sont discutés les effets préventifs mais également les limites de cette molécule naturelle afin de déterminer si une utilisation clinique dans le futur serait envisageable.


Bibliographic reference |
Cornet, Alice. Phytœstrogènes et cancer du sein : Le bénéfice potentiel de la génistéine dans la chimioprévention du cancer du sein. Faculté de pharmacie et sciences biomédicales, Université catholique de Louvain, 2020. Prom. : Quetin-Leclercq, Joëlle. |
Permanent URL |
http://hdl.handle.net/2078.1/thesis:23182 |