L'expérience singulière des acheteurs sur les cryptomarchés du Darknet

Ce travail est composé de trois parties. La première partie s’intitule : la construction d’objet. Une méthodologie inclusive est entremêlée dans cette dernière. Ensuite, une contextualisation et enfin une analyse qualitative. Cette analyse reprend un échantillon de neuf personnes. Le discours de ces usagers a été analysé pour en dégager les caractéristiques principales. Par ailleurs, un postulat s’est posé : le Darknet est un objet symbolique efficace et utile pour ses acheteurs. Cet univers discret et difficile d’accès ressemble à une communauté soudée par l’anonymat. Ceci a eu un impact majeur sur ma méthodologie. À chaque étape, des obstacles d’ordre épistémologiques et éthiques se sont présentés pour avoir accès à des informations pertinentes, obtenir des discours d’usagers (et un échantillon suffisamment représentatif), voire même des autorités (Police Fédérale Belge) m’a pris un temps considérable. C’est finalement au Canada et grâce aux savoirs académiques que mon objet de recherche s’est construit.