Evrard, Amandine
[UCL]
Agrigoroaei, Stefan
[UCL]
Les capacités cognitives évoluent tout au long de la vie. Elles augmentent durant la première partie puis déclinent lentement. Certaines études indiquent que ce déclin pourrait déjà commencer entre 20 et 30 ans. Ce mémoire a pour but d’étudier l’effet du stress chronique sur la cognition et le déclin cognitif chez des personnes d’âge moyen. En effet, le stress fait désormais partie de nos vies de manière quotidienne, entrainant des réponses de stress se répétant au cours de la journée et pratiquement tous les jours. Or, des évidences récentes pointent les effets néfastes du stress chronique sur la cognition et potentiellement aussi sur le déclin cognitif. Dans cette étude, le stress chronique sera évalué en combinant l’utilisation d’une mesure auto-rapportée évaluant l’accumulation de stresseurs au travers de 11 domaines et l’utilisation de la charge allostatique, une mesure physiologique globale du stress chronique. La cognition sera évaluée à l’aide d’une batterie de tests courte mesurant la mémoire épisodique verbale, la mémoire de travail, les habiletés verbales, le raisonnement, la vitesse de traitement, le temps de réaction, l’inhibition et la flexibilité. Le fonctionnement cognitif sera mesuré à deux moments, espacés de 9-10 ans, ce qui nous permettra l’analyse du déclin cognitif durant cette période. Tout cela sera évalué sur un échantillon d’environ 700 personnes ayant entre 34 et 81 ans.


Bibliographic reference |
Evrard, Amandine. Effet du stress chronique auto-rapporté et de la charge allostatique sur la cognition et son déclin. Faculté de psychologie et des sciences de l'éducation, Université catholique de Louvain, 2019. Prom. : Agrigoroaei, Stefan. |
Permanent URL |
http://hdl.handle.net/2078.1/thesis:22139 |