Masy, Charlotte
[UCL]
Billieux, Joël
[UCL]
Devos , Gaëtan
[Faculté de psychologie et des sciences de l'éducation]
L’impulsivité est un construit multidimensionnel présent dans de très nombreuses pathologies et représente le 2e critère diagnostique le plus cité dans le DSM. Dès lors, il s’agit d’un processus pour lequel ont été développé un nombre grandissant d’interventions diverses et visant les différents mécanismes qui le sous-tendent. Ces dernières années, une nouvelle piste de recherche a émergé et plusieurs études sont parvenues à démontrer qu’induire une tâche de projection mentale dans le futur, qui correspond à la capacité de « voyager mentalement dans le temps » et de « pré-expérimenter » un évènement, permettait de réduire les conduites impulsives telles que mesurée par les tâches de décomptes de délai, impliquant notamment la prise de décision. L’objectif de ce mémoire est de répliquer les résultats de certaines de ces études (Daniel et al., 2013) et de les étendre : d’une part en prenant un échantillon issu de la population générale, d’autre part en testant l’effet sur une autre tâche de prise de décision, et enfin de vérifier les potentiels effets à moyen-terme. Pour cette étude, un échantillon de participantes âgées de 18 à 35 ans a été utilisé. Les analyses statistiques indiquent que les hypothèses centrales ne sont pas vérifiées mais que certaines hypothèses secondaires le sont. Les résultats sont discutés à la lumière de la littérature puis les limites de cette étude sont indiquées. Il semble important de poursuivre les recherches entre projection mentale dans le futur et impulsivité afin de savoir si une nouvelle piste d’intervention est réellement possible.


Bibliographic reference |
Masy, Charlotte. Effet de la projection mentale dans le futur sur l'impulsivité. Faculté de psychologie et des sciences de l'éducation, Université catholique de Louvain, 2017. Prom. : Billieux, Joël ; Devos , Gaëtan. |
Permanent URL |
http://hdl.handle.net/2078.1/thesis:11984 |