Dion, Elise
[UCL]
(fre)
Une partie de l’Afrique australe est endémique à la maladie de la fièvre aphteuse. Les buffles africains (Syncerus caffer) qui vivent dans le Parc National du Kruger sont considérés comme réservoirs du virus et ils transmettent l’infection au bétail domestique qui vit en bordure de celui-ci lors de contacts directs. La structure du paysage et différents facteurs environnementaux influencent les mouvements des animaux et donc le risque de transmission. Pour étudier ces facteurs, nous avons développé un modèle de simulation multi-agent spatialement explicite, EPIFMD, dont l’objectif était d’explorer les effets spatiaux et temporels qui influencent le taux de contacts et sa répartition spatiale et saisonnière. Les facteurs analysés sont liés à des changements climatiques, humains et de configurations des paysages.
Différents scénarios qui représentent des variations environnementales ont été formulés pour être simulés par le modèle afin de mettre en évidence les effets des facteurs environnementaux sur le nombre de buffles qui sortent du parc et sur le nombre de contacts entre les buffles et le bétail. Les résultats principaux de cette analyse nous montrent que les changements environnementaux affectent la distribution des buffles qui sortent du parc et les contacts buffles-bétail. Le facteur le plus important est l’efficacité de la séparation entre les animaux sauvages et le bétail grâce à la présence d’une barrière. Les contacts prennent place près des points d’eau et dans des zones de pâturage, à une certaine distance des villages et avec des fluctuations saisonnières. Certains facteurs mènent à des résultats contre-intuitifs liés aux interactions et effets de rétroactions entre variables.


Bibliographic reference |
Dion, Elise. Landscape epidemiology of foot-and-mouth disease in South Africa : a spatially-explicit multi-agent simulation model. Prom. : Lambin, Eric |
Permanent URL |
http://hdl.handle.net/2078.1/89101 |