Usage(r)s, lumière et couleur : Démarche anthropocentrée et projetation durable

La problématique du développement durable oblige à revisiter l’ensemble des paramètres de la conception d’environnements construits, dont les facteurs humains. Si le bien-être des usagers est origine et finalité de toute architecture, les attentes des usagers dépassent les besoins matériels résultant d’un juste dimensionnement métrique, thermique, lumineux, .... Avec l'usager comme origine et finalité du processus de conception de l'environnement construit, on intègre et transcende les facteurs humains. Cela signifie que le point de départ, et d'arrivée, du processus est la perception psycho-physique et la construction mentale de l’environnement construit. En matière d’éclairage, le processus se définit comme suit : les caractéristiques physiologiques de la vision humaine sont intégrées en fonction des caractéristiques de la lumière, tels les niveaux d'éclairement, la température de couleur, ... ; viennent ensuite les objets à éclairer dans l'espace, sous forme de surfaces émissives secondaires ; et enfin pour l’éclairage naturel, la baie et les mécanismes de gestion ou pour l’éclairage artificiel, le luminaire, l'optique et la source adéquate à l'ergonomie fonctionnelle d'une activité spécifique dans un espace architectural donné. Les caractéristiques de toute surface éclairée, et colorée, considérée comme surface émettrice secondaire, et qui est potentiellement située dans le champ-visuel de l'usager doit dès lors être prise en compte lors de la conception d'une ambiance lumineuse.