Schockaert, Ingrid
[UCL]
(eng)
The aim of the thesis is to apply concepts of modern social theory such as "agency", "social inequality" and "resources" to a quantitative study of women’s labour market participation and fertility in two major Mexican cities, Guadalajara and Monterrey. Using different data sources on the last three decades of the twentieth century, such as labour market surveys, censuses and retrospective surveys, we searched for statistical methods to measure these concepts as closely as possible. First, a classical labour market and demographic analysis describes the productive and reproductive resources in both cities. Next, a recursive partitioning analysis indicates the elements of social differentiation fragmenting women’s access to these resources. Finally, a sequence analysis provides an insight to individual work-care trajectories.
In a nutshell, we found that in Guadalajara, the small familial businesses offer a more differentiated labour market favourable for women’s labour market participation even when they have family care responsibilities. In Monterrey the economic structure was dominated until recently by large-scale industry in which women participate much less. Consequently, the situation in Guadalajara encourages more continuous work-care trajectories and allows a large variation in timing and intensity of both, work and fertility. In Monterrey, on the contrary, the variability in work-care trajectories is much lower and women tend to abandon the labour market after marriage. These differences between the cities and also between generations are most apparent for women with lower educational levels, whose options depend to a large extend on external conditions.
(fre)
L'objectif de la thèse est d'appliquer les concepts "action", "inégalité sociale" et "ressources", empruntés à la théorie sociologique moderne, à une étude quantitative de la participation des femmes au marché du travail et de la fécondité dans les deux grandes villes du Mexique, Guadalajara et Monterrey. En utilisant différentes sources de données sur les trois dernières décennies du XXe siècle, telles que les enquêtes du marché du travail, des recensements et des enquêtes rétrospectives, nous avons cherché des méthodes statistiques pour mesurer ces concepts aussi précisément que possible. Tout d'abord, une analyse démographique et du marché du travail classiques décrivent les ressources productives et reproductives des deux villes. Ensuite, une analyse de partition récursive indique les éléments de différenciation sociale qui fragmentent l'accès des femmes à ces ressources. Enfin, une analyse de séquence donne un aperçu des trajectoires individuelles emploi-famille.
Nous avons constaté qu’à Guadalajara, les petites entreprises familiales constituent un marché du travail diversifié favorable à la participation féminine au marché du travail, même quand les femmes ont des responsabilités familiales. À Monterrey, la structure économique a été dominée jusqu'à récemment par la grande industrie dans laquelle la participation des femmes est plus faible. Par conséquence, Guadalajara incite à des trajectoires qui combinent l’emploi et la famille et nous y trouvons une très grande variation dans le calendrier et l'intensité de ces activités. A Monterrey, la variation dans les parcours emploi-famille est beaucoup plus faible et les femmes ont tendance à abandonner le marché du travail après le mariage. Les différences entre les villes et les générations sont les plus marquées parmi les femmes d’un faible niveau d'éducation, dont les options dépendent en grande partie des conditions extérieures.
Bibliographic reference |
Schockaert, Ingrid. Structure, différentiation sociale et action. Prom. : Loriaux, Claude-Michel ; Zavala, Maria-Eugenia |
Permanent URL |
http://hdl.handle.net/2078.1/132681 |