Nsabimana, André
[UCL]
Cet article analyse les conséquences des mutations et de la course pour la taille sur la performance et la gestion des risques dans industrie de la microfinance dans les pays de l’UEMOA. La performance des IMF est principalement liée à l’innovation, un cadre réglementaire efficace et à des investissements en ICT qui permettent de réduire les coûts de transaction. Cet article montre que les IMF africaines épousent de plus en plus le modèle micro-bancaire, font une course pour la taille et adoptent des pratiques des banques classiques. Notre analyse montre un lien entre la taille, la performance financière et l’efficacité dans la gestion des risques. Le recours aux financements de marché, par l’influence des opérateurs professionnels qu’ils impliquent, peut contribuer au renforcement du contrôle du management et à l’amélioration de la gouvernance. Cependant, ces mutations conduisent à la reproduction des pratiques bancaires et à des effets de rationnement de crédit, que la microfinance, dans sa philosophie, était censée combattre.


Bibliographic reference |
Nsabimana, André. De la microfinance à la Microbanque: enjeux, perspectives et risques. (2012) |
Permanent URL |
http://hdl.handle.net/2078.1/128794 |