Hunyadi, Mark
[UCL]
Dans le sillage de ses analyses de la conscience dans "L'Etre et le néant", Jean-Paul Sartre, dans ses "Cahiers pour une morale", critique les morales d'obligation, qui toutes aliènent ma liberté. Il entrevoit alors la possibilité d'une morale de l'appel et de la générosité, dont il reconnaît toutefois qu'elle peut se heurter au refus de l'autre (d'honorer mon appel); ma liberté peut alors aboutir à son meurtre. C'est là la pointe émergée d'une théorie de la conscience qui a toujours vu dans l'autre une aliénation, voire une malédiction, ce que Sartre au demeurant reconnaîtra dans ses ultimes entretiens.
Bibliographic reference |
Hunyadi, Mark. Ma liberté, c'est le meurtre de l'autre. In: Revue de Théologie et de Philosophie, Vol. 117, no. 3, p. 173-184 (1985) |
Permanent URL |
http://hdl.handle.net/2078.1/93653 |