Expressing the Inexpressible? A Search for God in Maitland’s Home Truths (1993)

Home Truths (1993), un roman de Sara Maitland, illustre l’inaptitude à exprimer pensées et sentiments par le biais unique du langage. Plusieurs des sept enfants Kerslake – réunis pour les vacances annuelles – sont en questionnement et en doute. Pour beaucoup d’entre eux, il n’est même plus possible d’exprimer à leurs proches, par le biais du langage, leur vécu et leurs sentiments. L’insuffisance du langage est maintes fois soulignée et souvent le silence lui est préféré. Les personnages tentent également de se positionner par rapport au Dieu de leur enfance, ce qui soulève sur le plan de la narration la question de la possibilité d’exprimer une notion telle que Dieu dans un roman. Qui est Dieu ? Est-il possible de l’exprimer totalement au travers de nos mots ? Comment rendre compte de cela dans un roman ? Quels procédés sont mis en œuvre pour aborder cette notion indicible par excellence ? Sara Maitland’s Home Truths (1993) exemplifies the inability for most members of the large Kerslake family – reunited for the holidays – to express their experiences, thoughts and feelings through the means of language. The inadequacy of language is time and again emphasised and silence is often preferred to it. Furthermore, the characters also try to take a stand in relation to the God of their childhood, which raises, at the level of the narration, the question of the possibility of expressing a notion such as God in a novel. Who is God? Is it possible to totally express God through our own words? How does one account for that in a novel? What processes are brought to bear in addressing such an unspeakable notion?