Haelewyck, Jean-Claude
[UCL]
Les origines de la vetus latina sont entourées de brumes. Tertullien n'est pas d'un grand secours (il utilise un texte grec, non une version latine). Les premières certitudes apparaissent avec Cyprien et les oeuvres pseudo-cyprianiques: Cyprien vers 250 montre que le texte de k (Bobbiensis) est africain ancien (vers 230). Le texte de e (Palatinus) est aussi africain ancien, mais il a subi une révision européenne assez profonde. Les auteurs africains tardifs conservent encore des leçons anciennes (Optat, Fulgence). On a constaté des contacts nombreux entre les mss a (Vercellensis), n+o (Fragments de Saint-Gall), c (Colbertinus) et Quodvultdeus, le Contra Varimadum du pseudo-Vigile et les Solutiones du pseudo-Augustin ; cela confirme l'existence d'un fonds africain dans ces mss. Le texte européen est une nébuleuse. En tout cas Hilaire s'accorde avec b (Veronensis) et surtout avec i (Vindobonensis). Il y a des contacts significatifs entre Ambroise et le texte des mss i et q (Monacensis). Souvent le libellé attesté par les auteurs patristiques diffère de celui des manuscrits.
Bibliographic reference |
Haelewyck, Jean-Claude. La vetus latina de l'évangile de Marc : Les rapports entre les témoins manuscrits et les citations patristiques.La vetus latina de l'évangile de Marc (Lille, du 11/2000 au 11/2000). In: Amphoux C.-B., Elliott J.K., The New Testament Text in Early Christianity. Proceedings of the Lille colloquium, July 2000, Editions du Zèbre : Lausanne2003, p. 151-193 |
Permanent URL |
http://hdl.handle.net/2078.1/75784 |