Laloy, David
[UCL]
(fre)
Cette recherche propose une étude comparative de cadres organisationnels contrastés dans lesquels les assistants sociaux exercent leur profession et de la manière dont ils relèvent le défi de l’articulation quotidienne des temps sociaux. L’hypothèse centrale de cette recherche est que, parallèlement à de nombreux autres paramètres, l’organisation, qui est un milieu de vie et un espace social qui ont une consistance propre (Fusulier et al., 2008 : 29), favorise des manières spécifiques d’assumer le rôle professionnel et de l’inscrire dans l’espace et dans le temps. Par effet de conséquence, elle favorise également des façons particulières d’articuler les temps sociaux. Le champ du travail social est fortement segmenté et les cadres organisationnels dans lesquels les assistants sociaux exercent leur activité professionnelle varient du point de vue de leur degré de formalisation et laissent plus ou moins d’autonomie au travailleur. Nous proposons notamment d’élucider ce que des cadres peu formalisés, proposant une structuration plus floue du rôle professionnel et laissant davantage d’autonomie au travailleur, favorisent comme attitude vis-à-vis du travail et de son articulation avec le hors-travail.
Cette recherche se base sur la récolte et l’analyse d’un double matériau. Le premier, quantitatif, consiste en une base de données élaborée à partir d’un questionnaire complété par 242 assistants sociaux ayant au moins un enfant entre 0 et 6 ans. Le deuxième, qualitatif, est un corpus d’une quarantaine d’entretiens.


Bibliographic reference |
Laloy, David. L'articulation des temps chez les assistants sociaux : analyse de l'influence du degré de formalisation des cadres organisationnels. Prom. : Fusulier, Bernard |
Permanent URL |
http://hdl.handle.net/2078.1/58479 |