Faccenda, Virginia Fanny
[UCL]
This thesis reconstructs three trajectories of Syrians belonging to the Assad generation (1970– 2000) in Belgium: seeking a degree (1970–1980), employment (1980–1990) and seeking international protection (1990–2000). Based on these three trajectories, the thesis examines the transformations of Syrian society and of ways of governing in Syria during these specific times. The research combines ethnography, archives and interviews, allowing for the analysis of a variety of instruments and devices such as universities, market configurations, churches. Linking these trajectories of itinerancy with the exercise of power in Syria highlights the articulation of different logics – economic, political, confessional and educational – and multiple configurations of actors – the Syrian state, itinerant Syrian citizens and the Belgian state. This work therefore goes beyond the binomial relationship between forced migration and repression to show a range of arrangements, possibilities and ways of becoming itinerant. In this way, Assad’s generation shows ways of exercising power, helping to renew debates on the relationship between the state and mobility.
(fre)
Que nous apprend l’itinérance de la « génération Assad » en Belgique sur les modes de gouvernement en Syrie entre 1970 et 2000 ? Cette thèse reconstruit trois trajectoires de Syriens appartenant à la « génération Assad » (1970-2000) en Belgique : la quête d’un diplôme (1970-1980), d’un emploi (1980-1990) et la demande d’une protection internationale (1990-2000). Sur la base de ces trois trajectoires, la thèse examine les transformations des modes de gouvernement en Syrie et de la société syrienne dans ces séquences temporelles spécifiques. La recherche combine ethnographie, archives et entretiens, permettant l’analyse d’une variété de dispositifs tels que les universités, les configurations de marché et les églises. L’analyse de ces trajectoires d’itinérance avec l’étude de l’exercice du pouvoir en Syrie permet de mettre en lumière l’articulation de différentes logiques — économiques, politiques, confessionnelles et éducatives — et de multiples configurations d’acteurs — l’État syrien, les citoyens syriens itinérants et l’État belge. Ce travail va donc au-delà du binôme fuite forcée-répression, pour montrer un éventail d’arrangements, de possibilités et de manières de se rendre itinérant. La génération Assad permet ainsi de reconstruire des manières d’exercer le pouvoir qui contribuent à renouveler les débats sur la relation entre l’État et la mobilité.e and mobility.
Bibliographic reference |
Faccenda, Virginia Fanny. Gouverner l’itinérance syrienne : « Génération Assad » en Belgique et analyse du pouvoir off -site (1970-2000). Prom. : Duez, Denis |
Permanent URL |
http://hdl.handle.net/2078.1/293578 |