Yombi, Jean Cyr
[UCL]
Olinga, U.N.
en février 2016, l’organisation mondiale de la santé (oMs) déclare l’épidémie à Zika virus comme une urgence de santé publique mondiale. L’épidémie sévit dans plus de 30 pays dans le continent américain, les îles du pacifiques et dans plusieurs autres pays disséminés dans le monde. Le Zika virus est un virus de la famille des flaviviridae, comme la fièvre jaune, la dengue, le chikungunya, l’encéphalite japonaise et le West Nile virus. Il est transmis par un moustique de la famille des Aedes, le plus souvent aegypti ou albopictus. d’autres familles de moustiques tels l’Anophèle et le Culex pourraient transmettre le Zika virus. Habituellement les symptômes sont mineurs à modérés tels que de la fièvre, une conjonctivite bilatérale non purulente, un rash parfois prurigineux, des arthralgies. or, lors de l’épidémie en Polynésie française, des atteintes neurologiques plus sévères furent décrites avec l’apparition d’une méningoencéphalie et un syndrome de GuillainBarré. Actuellement un lien avec des anomalies neurologiques telles que la microcéphalie et les calcifications intra-cérébrales a été suspecté suite au rapport établi par le ministère Brésilien de la santé qui constatait une augmentation des cas de microcéphalies par rapport à l’année précédente (plus de 20x). Bien que fort suspect, ce lien doit encore être démontré de façon formelle. Il existe également une transmission sexuelle de l’homme à la femme via le sperme mais la durée de survie du virus dans le sperme reste inconnue. Le diagnostic fait appel aux méthodes sérologiques et à la PCr. Le traitement est symptomatique. La prévention consiste à se protéger contre les moustiques et à éviter tout voyage non indispensable dans les zones où sévit le Zika virus surtout pour les femmes enceintes.
(eng)
[Zika virus: current situation] In February 2016, the World Health Organization (WHO) declared the Zika virus outbreak a global public health emergency. The epidemic is raging in over 30 countries in the Americas, Pacific Islands, and several other regions around the world. The Zika virus belongs to the Flaviviridae family, which also includes the yellow fever, dengue, chikungunya, Japanese encephalitis, and West Nile viruses. It is transmitted by Aedes mosquitoes, especially Aedes aegypti and Aedes albopictus. Other mosquito species such as Anopheles and Culex are also considered potential Zika virus vectors. Symptoms are usually mild to moderate, including fever, bilateral non-purulent conjunctivitis, rash, and arthralgia. However, more severe neurological disorders were reported during the 2013-2014 epidemics in French Polynesia, primarily consisting of meningoencephalitis and GuillainBarré syndrome. A link with neurological abnormalities like microcephaly and intracranial calcifications has recently been suspected, with the Brazilian Ministry of Health reporting a 20fold increase in microcephaly cases as compared to the previous year. Though strongly suspected, this relationship still remains to be formally demonstrated. Zika virus can also be sexually transmitted from man to woman, yet duration of its persistence in semen remains unknown. The diagnosis relies on serological methods and PCR, treatment being primarily symptomatic. Preventive measures include protection against mosquito bites and avoidance of travels to countries affected by Zika virus, especially with respect to pregnant women.
Bibliographic reference |
Yombi, Jean Cyr ; Olinga, U.N.. Zika virus : le point. In: Louvain médical, Vol. 135, no.4, p. 197-206 (2016) |
Permanent URL |
http://hdl.handle.net/2078.1/269963 |