The current standard of care for lupus nephritis has so far been based on sequential immunosuppressive therapy aimed to induce a response, called induction therapy, and to prevent relapse, called maintenance therapy. The results of this approach are deemed unsatisfactory, with only 20-30% of complete renal responses observed at 6-12 months, with at least 20% of patients suffering from chronic kidney failure and 5-20% from end-stage kidney disease at 10 years post-diagnosis. Herein, we have briefly discussed two new treatments, consisting of belimumab and voclosporin, recently registered by drug agencies in the aftermath of controlled trials that demonstrated their superiority given in addition to standard immunosuppressive therapy. Further progress in rheumatoid arthritis is being based on further integrating goals, such as monitoring patients' daily symptoms and well managing comorbidities like cardiovascular disease. An improved understanding of its pathophysiology has enabled translational research designed to develop new therapeutic strategies including numerous targeted biological and synthetic agents. Voici quelques nouveautés importantes dans le domaine de la rhumatologie au cours de l’année 2021. La norme de soins actuelle de la néphrite lupique est basée sur un traitement immunosuppresseur séquentiel destiné à induire une réponse (traitement d’induction) et à éviter les récidives (traitement d’entretien). Les résultats de cette approche ne sont pas suffisamment satisfaisants, avec seulement 20 - 30% de réponse rénale complète à 6 -12 mois, au moins 20% de patients souffrant d’insuffisance rénale chronique et 5 -20% d’insuffisance rénale terminale 10 ans après le diagnostic. Nous discutons brièvement de deux nouveaux traitements, le belimumab et la voclosporine, récemment enregistrés par les agences de médicaments suite à des essais contrôlés qui ont démontré leur supériorité en ajout d’un traitement immunosuppresseur standard. Les progrès engendrés dans le domaine de la polyarthrite rhumatoïde en 2021 reposent sur une meilleure intégration d’objectifs tels que le suivi des symptômes quotidiens des malades et la prise en charge des comorbidités telles que les maladies cardiovasculaires. Une meilleure compréhension de sa physiopathogénie a permis, grâce à la recherche translationnelle, de développer de nouvelles stratégies thérapeutiques incluant de nombreux agents biologiques et synthétiques ciblés.
Tamirou, Farah ; Baert, Charlotte ; Montigny, Pauline ; Houssiau, Frédéric ; Sapart, Emilie ; et. al. PRISE EN CHARGE DE LA NÉPHRITE LUPIQUE ET DE LA POLYARTHRITE RHUMATOÏDE : QUELLES NOUVEAUTÉS EN 2021 ?. In: Louvain médical, Vol. 141, no. 02, p. 146-152 (2022)