L’empreinte & le reflet des actions « traçantes »

À quelques exceptions près, publiées dans l’un ou l’autre précédent numéro de cette revue, il est pour l’instant présomptueux, à mes yeux, de proposer des amendements au droit belge des sociétés. Non seulement le Code des sociétés et des associations (CSA) constitue une évolution bénéfique, au regard du Code des sociétés, pour que notre droit des sociétés soit plus flexible, fonctionnel, efficace et attractif, mais il a lui-même déjà été réparé et complété par la loi du 28 avril 2020(1) et une proposition de loi a récemment été déposée par mon collègue et ami Koen Geens, dont je salue le retour actif au sein de cette revue(2). En outre, s’agissant d’une réforme d’une telle envergure, il me semble plus judicieux d’attendre sa mise à l’épreuve par la pratique et la jurisprudence avant de prétendre contribuer à son amélioration et à son perfectionnement