Somon, Matthieu Guy Michel
[UCL]
Dekoninck, Ralph
[UCL]
À partir d’études de cas envisagés à la lumière de l’exégèse visuelle (Michel-Ange, Giulio Romano, Cranach l’Ancien, Tintoret, Cousin Père et Fils, Charles Le Brun, Sébastien Bourdon et Rembrandt), l’article analyse les valeurs d’usage de l’iconographie du symbole juif du Serpent d’airain (Nb 21, 4–9) destinée à des milieux protestants et catholiques. Tantôt palimpseste christologique, tantôt argument de l’iconophilie et de l’usage des œuvres d’art pour le culte collectif selon les catholiques, le thème iconographique du Serpent d’airain devient au contraire une arme apologétique pour l’aniconisme au sein des temples protestants, où il apparaît combiné à l’iconographie des Tables de la Loi sur lesquelles figure le commandement iconoclaste. L’étude examine comment l’iconographie chrétienne du Moyen-Âge et des Temps modernes en Europe a transformé et s’est approprié le symbole juif créé par Moïse.
Bibliographic reference |
Somon, Matthieu Guy Michel ; Dekoninck, Ralph. Christian Appropriations of the Brazen Serpent. In: Die Bibel in der Kunst / Bible in the Arts, Vol. 5, no.5, p. 1-26 (2021) |
Permanent URL |
http://hdl.handle.net/2078.1/256960 |