de Hasque, Jean-frédéric
[UCL]
Faire un film en anthropologie. Le texte proposera au partir de mon expérience de réalisateur de film documentaire depuis 2000 et d’anthropologue filmeur depuis 2011 de décrire la méthode de récolte de données « à la caméra ». J’aborderai rapidement et concrètement ses avantages et ses inconvénients, pour aborder ensuite ce qui me semble moins souvent évoqué, et qui consiste à expliquer ce qui se passe au moment ou l’observation devient écriture. C’est moment qui est commun l’anthropologue au stylo ou à la caméra, mais que j’ai le plus souvent vécu en images et séquences. Ce sera l’occasion d’amorcer une réflexion et une analyse sur la combinaison de deux jalons : la caméra sur le terrain ,et l’anthropologue au banc de montage. Sans la conjonction de ces deux étapes il n’y a bien souvent pas de film, et donc pas de données transmissibles à la communauté, c’est-à-dire le public et les gens du terrain. Il n’y aurait donc pas de possibilités de dialogues et donc peu de sciences ou d’art.


Bibliographic reference |
de Hasque, Jean-frédéric. Attraper l’invisible, comment la caméra m’y a aidé Réflexions sur une écriture filmée. In: Charlier Bernard, Grard Christine, Laugrand Frédéric, Laurent Pierre-Joseph, Simon Saskia, Écritures anthropologique, Academia L'Harmattan : Louvain La Neuve 2019, p. 336 |
Permanent URL |
http://hdl.handle.net/2078.1/252986 |