Bellon, Tiffany
[UCL]
À travers le case study des Thraces établis à Rome au cours des trois premiers siècle de notre ère, nous appréhendons le sentiment d'appartenance, tel qu'il est exprimé dans les sources épigraphiques. Loin de leur patrie, ces individus conservent-ils un lien avec la culture d'origine? S'assimilent-ils à la société d'accueil? Tentent-ils de trouver un compromis, en alliant les élément propres aux différentes cultures? Les marques d'appartenances, indicateurs objectivables, constituent le coeur de notre analyse. Celles-ci sont au nombre de 4 : le social network, l'onomastique, l'origo et les pratiques cultuelles. Cette clé de lecture met en évidence la complexité des échanges interculturels : ni dans la préservation totale de leur culture, ni dans l’intégration absolue au sein de la société romaine, les Thraces sont davantage dans un processus de médiation, instituent un middle ground et concilient ainsi les éléments de l’une et l’autre culture.
Bibliographic reference |
Bellon, Tiffany. Migration et appartenance(s). Le cas des Thraces à Rome (I er-IIIe siècles apr. J.-C.). In: Revue Belge de Philologie et d'Histoire, Vol. 97, no.1, p. 137-174 (2019) |
Permanent URL |
http://hdl.handle.net/2078.1/246454 |