Auwers, Jean-Marie
[UCL]
Jérôme commet un contresens lorsque, vers 398, il traduit le Cantique des cantiques prétendument selon l’hébreu : selon cette traduction, le bien-aimé, lors de sa visite nocturne à la bien-aimée, lui aurait touché le ventre (Ct 5,4), alors que la suite du texte montre qu’il n’est pas entré dans la chambre. Ce contresens est déjà supposé par la lettre 22, écrite en 384. On défend ici l’hypothèse que Jérôme dépend d’une tradition d’interprétation remontant à Symmaque.
Bibliographic reference |
Auwers, Jean-Marie. Un fantasme de Jérôme? L’interprétation de Ct 5,4 dans la lettre à Eustochium. In: Ephemerides Theologicae Lovanienses, Vol. 97, no.1, p. 85-90 (2021) |
Permanent URL |
http://hdl.handle.net/2078.1/244535 |