Rosa, Elisabetta cinzia
[UCL]
Abstract The article explores the relationship between homeless people and the city. Through an ethnography of “homelessness life” in Brussels, it analyses the daily practices these people develop to make public spaces inhabitable. Living rough is often considered as the expression of the “absence of dwelling” and a radical exclusion from society. This one-dimensional representation does not account for an ever-changing and diversified phenomenon, which this paper aims to account for. Indeed, focusing on sleeping and cleaning practices of homeless people, and particularly women, it shows how they perform urban space, through practices, spaces and affects, make their place within the city and inhabit it. Résumé Cet article porte sur la relation à la ville des personnes sans-abri. À travers une ethnographie de la « vie sans-abri » à Bruxelles, il analyse les pratiques quotidiennes que ces personnes développent pour rendre les espaces publics habitables. La vie à la rue est souvent réduite à l’expression de « l’absence de l’habiter » et à une sortie radicale de la société. Cette représentation ne correspond pourtant pas à un phénomène très diversifié et en constante transformation, comme ce texte le révèle. En focalisant l’attention sur les pratiques que les personnes sans-abri, et notamment les femmes, déploient pour dormir et pour se laver, il montre comment ces personnes construisent leur rapport physique, corporel, affectif à la ville, et comment elles trouvent leur place dans la ville et la rendent habitable.
Bibliographic reference |
Rosa, Elisabetta cinzia. Habiter sans-abri : espaces, pratiques, représentations. Le cas de Bruxelles. In: Canepari Eleonora, Rosa Elisabetta Cinzia, Sotgia Alice, L'(in)Habitable, Imbernon : Marseille 2020, p.76-89 |
Permanent URL |
http://hdl.handle.net/2078.1/241762 |