Sappia, Caroline
[UCL]
Au tournant des années 1960 et 1970, un nombre considérable de prêtres renonce au sacerdoce dans le prolongement de la remise en question de la société par les mouvements de mai 1968 et les réformes de l’Église mises en place par le concile Vatican II. Ce mouvement de sortie de prêtrise se manifeste tant en Europe qu’au Brésil : les séminaires se vident et les prêtres quittent le sacerdoce. Les demandes de libération du célibat des prêtres se font de plus en plus pressantes alors que Paul VI renforce le sens du célibat des prêtres dans l’encyclique Saderdotalis Caelibatus promulguée en avril 1967. Les prêtres du COPAL n’y échappent pas : près d’un tiers d’entre eux (22 sur 68, soit 32,4 %) quittent le sacerdoce pour se marier. Un le fera pour s’engager politiquement dans la voie marxiste-léniniste. Du simple « coup de foudre » au mariage, c’est tout un processus qui s’engage pour les prêtres qui, dans certains cas, quittent la prêtrise après plus de vingt années d’apostolat.
Bibliographic reference |
Sappia, Caroline. Prêtres du Collège pour l’Amérique latine de Louvain au Brésil entre crise de vocation et mariage, 1960-1985. In: Bernadette Truchet et Jean-François Zorn, Hommes et femmes en mission (XIXe-XXe s.). Entre partage et confrontation, Karthala : Paris 2018, p. 291-305 |
Permanent URL |
http://hdl.handle.net/2078.1/216231 |