Mazzocchetti, Jacinthe
[UCL]
A partir d'une étude de cas, j’adresserai principalement la question du placement comme « risque » : autrement dit, le placement comme potentiel facteur de précarisation psychologique et sociale. La notion de « conduites à risque » qui était le point de départ de mon interrogation, saisir l’acte, et le contexte dans lequel il s’inscrit, qui amène les jeunes filles à se retrouver enfermées entre ces quatre murs, a dès lors progressivement pris une autre signification, retournant en quelque sorte l’interrogation de départ, celle non plus de la conduite du jeune mais de la société à l’égard de ce jeune, des jeunes filles en l’occurrence, de celles issues de milieux précarisés et/ou d’origine étrangères en particulier. La notion de « conduite à risque » étant ainsi entendue dans le sens de la société prenant le risque de placer un jeune, ou encore, de le mettre en autonomie… Cette question sera abordée à partir de deux éléments principaux. D’une part, la question de la judiciarisation des conduites à risque via le celle du traitement différenciés des dossiers. D’autre part, les effets de cette judiciarisation, sachant que ce type de placement a des effets importants sur la trajectoire ultérieure des jeunes qui s’y retrouvent enfermés.
Bibliographic reference |
Mazzocchetti, Jacinthe. Raparigas em perigo, raparigas perigosas. In: Pedroso J., Branco P e Casaleiro P., Justiça Juvenil: A lei, os tribunais e a (in)visibilidade do crime feminino, Vida Económica Editorial 2017, p. 127-152 |
Permanent URL |
http://hdl.handle.net/2078.1/210371 |