Michiels, Thomas C.
[UCL]
Our society seems to be caught off guard nowadays : expectations and original conflicts arise out of the school environments and we seem to have difficulty in trying to relate to them. What is at stake is explicitly the relations among the players of the school world. They include experiences of humiliation and abuse, contempt or indifference and they result in hurtful arguments, the « violation » of the rules of common life, « discrimination » in educational practice... What position should be adopted here ? Should we distrust them ? Remain indifferent to them or consider them as sheer legal or redistributive controversy ? Since their emergence in the 90s the philosophical theories of recognition have apparently opened up a constructive way to connect them to these events and conflicts. Namely by connecting them in certain cases to legitimate demands for justice. This thesis intends to investigate the proposal by trying to establish the meaning of a relational theory of justice (based on the theories of recognition) can have and what can be its interpretative and normative contribution to several contemporary school debates (the scoring logic, liberalisation of schooling, policies of fighting school failures ...)
(fre)
Nos sociétés semblent aujourd’hui prises au dépourvu : des attentes et conflits originaux leur viennent des milieux scolaires, et il leur paraît visiblement difficile de savoir comment s’y rapporter. Leurs enjeux concernent explicitement les relations entre acteurs de l’école. Ils regroupent des expériences d’humiliation, de mépris ou d’indifférence, et se déploient autour de propos « blessants », de règles de vie commune « violées », de pratiques pédagogiques « discriminantes »... Quelle position devrions nous adopter à leur égard ? Devrait‐on s’en méfier, y rester indifférent ou y voir de simples controverses juridiques ou redistributives ? Depuis leur émergence dans les années 90, les théories philosophiques de la reconnaissance nous semblent offrir une voie féconde d’élucidation des enjeux de ces attentes et conflits, en les reliant dans certains cas à des exigences légitimes de justice. C’est cette proposition que cette thèse s’efforce d’investiguer, cherchant à établir quel sens une théorie relationnelle de la justice – inspirée des théories de la reconnaissance – peut effectivement revêtir, et quelle peut être sa contribution interprétative et normative à plusieurs débats scolaires contemporains (logiques de notations, libéralisation des parcours scolaires, politiques de lutte contre l’échec scolaire...).


Bibliographic reference |
Michiels, Thomas C.. Justice scolaire : de la redistribution à la reconnaissance : éléments pour une approche relationnelle de l'école. Prom. : Pourtois, Hervé |
Permanent URL |
http://hdl.handle.net/2078.1/184681 |