Vanraepenbusch, Karla
[UCL]
En 1867, Georges-Frédéric Roskopf (1813-1889) crée à La Chaux-de-Fonds une montre qu'il appelle lui-même « la Prolétaire », et que l'on nomme aujourd'hui souvent « la montre Roskopf » d'après le patronyme de son concepteur. À première vue, cette montre d'allure simple et robuste n'a rien d'exceptionnel. Selon certains, elle serait même de qualité médiocre. Pourtant, des musées dans le monde entier, tels que le British Museum, le Musée du Temps en France, le Deutsches Uhrenmuseum, le National Watch & Clock Museum aux États-Unis, le Musée d'Art et d'Histoire de Genève, et le Musée international d'horlogerie à La Chaux-de-Fonds, la conservent dans leurs collections et l'exposent dans leurs salles d'exposition permanente. Entre réputation douteuse et objet de collection, quelle est la valeur historique de la montre Roskopf ? Quelle trace laisse-t-elle dans l'histoire de l'horlogerie ? Pour quelles raisons a-t-elle réussi à laisser son empreinte dans ces collections d'horlogerie réputées ?


Bibliographic reference |
Vanraepenbusch, Karla. L'horlogerie à La Chaux-de-Fonds dans la seconde partie du XXe siècle et la montre du Prolétaire. In: Jean-Michel Piguet, Pierre-Yves Donzé, Liliane Roskopf, Paul Van Rompay, Karla Vanraepenbusch, La drôle de montre de Monsieur Roskopf, Editions Alphil : Neuchâtel 2013 |
Permanent URL |
http://hdl.handle.net/2078.1/183763 |