de Ghellinck, Elisabeth
[UCL]
Le texte rend d'abord compte des spécificités des télécoms en tant qu'industrie de réseau ayant fait l'objet d'une libéralisation précoce. Le texte rappelle les objectifs du cadre réglementaire - en relevant e.a. le possible conflit entre efficience statistique et dynamique - et les instruments, notamment l'obligation d'accès de gros au haut débit sur le réseau de l'opérateur historique. Outre le déclin de la téléphonie fixe classique et la croissance des services basés sur le haut débit (Internet, data), l'analyse du marché belge constate l'importance conjuguée de la concurrence entre deux infrastructures (câble et DSL)ou concurrence inter plate-formes, et de la concurrence intra plate-formes, c'est-à-dire la concurrence basée sur les services entre différents opérateurs sur le réseau de Belgacom. Pourtant, la pression compétitive sur le prix est relativement limitée en Belgique et la pénétration de la large bande (haut débit) se ralentit. Outre les réseaux de nouvelle génération, la diffusion du haut débit est un des enjeux futurs majeurs identifiés et ses déterminants sont analysés sur le plan empirique. Des propositions de politique en vue de généraliser le haut débit sont discutées, avec la question de savoir si deux plate-formes sont suffisante pour générer une pression de compétitive efficiente dans le marché.
Bibliographic reference |
de Ghellinck, Elisabeth. Le secteur des télécommunications : quelle politique pour quels objectifs ?.18e congrès des économistes belges de langue française (26/11/2009). In: Etienne de Callataÿ, Acte du 18e congrès des économistes de langue française : Quel État pour quelles performances économiques ?, CIFOP : Charleroi2009, p. 477-503 |
Permanent URL |
http://hdl.handle.net/2078.1/176984 |