Wattier, Stéphanie
[UCL]
Les tragiques événement ayant frappé Paris le 13 novembre 2015 et Bruxelles le 22 mars 2016 ont notamment eu pour conséquence de relancer les discussions concernant une éventuelle inscription du principe de laïcité dans la Constitution. D’inspiration française – l’article 1er de la Constitution de la France disposant qu’elle est « une République indivisible, laïque, démocratique et sociale » –, ces propositions soulèvent une série de questions au regard du modèle belge des relations entre l’Etat et les religions. Après un retour sur les différentes propositions d’inscription du principe de laïcité dans la Constitution déposées au parlement ces quinze dernières années (I), la présentation revient sur la question de la « séparation » de l’Etat et des religions (II) pour, ensuite, se concentrer sur les conceptions « à la belge » et « à la française » de la « laïcité » (III), et, enfin, rendre compte de que c’est principalement le système de financement public des cultes qui distingue le droit belge des cultes du droit français (IV). Le passage en revue de ces différents points permet, en toile de fond, de constater que c’est souvent la méconnaissance du système français qui induit les tentations des politiques belges de s’en inspirer.
Bibliographic reference |
Wattier, Stéphanie. Inscrire le principe de laïcité dans la Constitution belge? Quelques pistes pour une réflexion juridique.Séminaire « Actualités » du GT Théorie politique de l'Association belge francophone de science politique (Université libre de Bruxelles, 01/07/2016). |
Permanent URL |
http://hdl.handle.net/2078.1/175828 |