Lourenço de Abreu, Leonor
[UCL]
Du Rio et São Paulo des Années Folles au Pernambouc des pénitenciers « modèles » de la dictature militaire, Évelyne Heuffel, alias (Hen)Rique Queijão, alias Évelyne Jacobs (ou serait-ce l’inverse ?), met en scène des personnages en marge – une héroïne fautive et un prisonnier (politique) – dans un jeu de miroirs qui brouille les genres et fait exploser les frontières textuelles conventionnelles. "L’Absente du Copacabana Palace" et "J’ai connu Fernando Mosquito" se construisent sur un jeu des renvois spéculaires et des mises en abyme qui ressortissent au roman postmoderne, d’une part, au roman noir, d’autre part, dans une sorte d’entre-deux, qui n’est pas sans renvoyer au statut ambigu du narrateur enquêteur.


Bibliographic reference |
Lourenço de Abreu, Leonor. Piéger les genres pour parler de la désédimentation de l’identité : l’exemple d’Evelyne Heuffel, Rique Queijão, Belge du Brésil . In: Rita Olivieri-Godet (dir.), Écriture et identités dans la nouvelle fiction romanesque, Presses Universitaires de Rennes : Rennes (France) 2010, p. 345-362 |
Permanent URL |
http://hdl.handle.net/2078.1/175294 |