Perrin, Christophe
[UCL]
Si l’homme que nous sommes est pressé, c’est que le temps que nous avons s’empresse d’avancer. Constatant nous aussi cette accélération, nous contestons ici cette affirmation et interrogeons son présupposé. S’ensuit que si l’homme que nous sommes est pressé, c’est plutôt qu’il s’avère aujourd’hui empressé, d’où sa recherche du temps perdu, un temps qui peut être retrouvé pour qui comprend que si le temps présent est un temps manquant, c’est qu’un temps capitalisé est un temps manqué tant, au fond, le temps n’est pas ce que nous avons.
Bibliographic reference |
Perrin, Christophe. « Homo pressus ». In: Nunc, (2015) |
Permanent URL |
http://hdl.handle.net/2078.1/156503 |