Hébert, Emmanuelle
[UCL]
Le but de cette recherche, présentée lors d’une conférence doctorale à Birmingham en mars 2013, était d’analyser les réconciliations européennes et plus particulièrement le rôle de l’Union européenne dans ces apaisements. La question posée par le panel était « quelle a été, est et sera la contribution de l’UE au progrès ? ». La réponse apportée par notre exposé souligne le rôle joué par l’Union européenne en termes de réconciliation. Ce rôle est décliné autour de trois axes : les cas de réconciliation passés, le plus souvent qualifiés de fructueux (France- Allemagne d’une part, Allemagne et ses voisins de l’Est d’autre part), les réconciliations qui ne semblent pas couronnées de succès (le voisinage et Chypre), enfin, les probables futures réconciliations dans lesquelles l’UE est fortement impliquée (Balkans). L’hypothèse de départ a donc été nuancée : l’intégration européenne a pu jouer un rôle important dans certains cas de réconciliation, mais elle n’a pas empêché des tensions de persister, voire de se renforcer dans d’autres (Chypre ou l’Europe centrale vis-à-vis de la Russie).
Bibliographic reference |
Hébert, Emmanuelle. Europe, A Symbol of Progress on Reconciliation?.Don’t Stop Me Now. Europe, A Progressive Continent? (Graduate Centre for Europe, University of Birmingham, Royaume-Uni, du 26/03/2013 au 27/03/2013). |
Permanent URL |
http://hdl.handle.net/2078.1/151657 |