Latteur, Olivier
[UCL]
The craze for classical antiquity is certainly one of the main features of the XVIth century European culture. At this time, the Spanish Netherlands were one of the centers of humanism and many local scholars were interested in the legacy of roman antiquity in their society. The monumental remains were the most tangible traces of this legacy. During the last years, the English historiography has produced a lot of studies on the survival of these ancient remains and their reception by the population in Greece and Great-Britain. My paper will focus on the perception of the roman road between Bavay, Tongeren and Cologne, described as “una strada miracolosa” (a miraculous road) by Lodovico Guicciardini (1567) , from 1560 to 1620. In the context of the Renaissance, the interest for the remains of this road grew substantially and the description about it multiplied. The questions around its origins became the subject of controversies: according to some, influenced by medieval traditions, their origins are medieval (“the queen Brunehaut”) or supernatural (devils); according to others, more serious sources, this is the work of the roman army led by Agrippa. I would also present some data about its impact on the landscape of the Spanish Netherlands: this antique road had indeed crossed the ages and still shaped the landscape in the XVIth century. As sources for my paper, I will use the works of some famous local antiquarians (Abraham Ortelius, Justus Lispius…), travelers’ guides (Lodovico Guicciardini) and travelers’ tales (Philippe de Hurges, Pierre Bergeron).
(fre)
L'engouement pour l'antiquité classique est certainement l'une des principales caractéristiques de la culture européenne du XVIe siècle. A cette époque, les Pays-Bas espagnols étaient l'un des centres du mouvement humaniste et de nombreux érudits étaient intéressés par l'héritage que l'antiquité romaine avait légué à leur société. Les vestiges monumentaux constituaient les traces les plus tangibles de cet héritage admiré. Ma communication aborde la perception de la voie "Bavay-Tongres-Cologne", une voie décrite comme étant "una strada miracolosa" (une route miraculeuse) par Lodovico Guicciardini (1567), entre 1560 et 1620. Dans le contexte culturel de la Renaissance, l'intérêt pour les vestiges de cette route s'est considérablement accru et les descriptions à son sujet se sont multipliées. La question de s'est origines devient également à cette époque un objet de controverses : d'après certains, influencés par des traditions médiévales, ses origines seraient médiévales ou surnaturelles, tandis que d'autres la rattachent à l'époque romaine. Certaines données relatives à l'impact de cette voie sur les paysages environnants seront également abordées : en effet, cette route antique a traversé les âges et elle façonnait encore le paysage au XVIe siècle. Mes sources principales sont les travaux de certains célèbres antiquaires locaux (Ortelius, Lipse...), des guides de voyage (Lodovico Guicciardini) et des récits de voyage (Philippe de Hurges et Pierre Bergeron).
Bibliographic reference |
Latteur, Olivier. Romans Roads in the Spanish Netherlands : Reception and Impact on the Landscape.Sixteenth Century Conference (San Juan, Puerto Rico (USA), 25/10/2013). |
Permanent URL |
http://hdl.handle.net/2078.1/137151 |