Delvaux, Bernard
[UCL]
Mangez, Eric
[UCL]
La sociologie nous invite à considérer les connaissances comme tributaires de leur contexte et de leurs conditions (sociales, politiques, pratiques, etc.) de production. Sociologiser ainsi les connaissances et les manières de connaître signifie aussi que l’usage et l’utilité des connaissances pour et par le politique sont susceptibles de subir des variations selon les contextes. Dans cette contribution, nous commençons dès lors par rappeler les spécificités du contexte social et politique belge, pour en inférer certains enseignements relatifs à la place des connaissances dans la construction des politiques publiques. Nous développons ensuite cette problématique en nous concentrant sur le secteur de l’éducation dans la partie francophone du pays et en distinguant les héritages issus d’une histoire longue et certaines transformations récentes. L’analyse montre en effet une relative rupture dans l’histoire entre un passé toujours présent qui promeut la discrétion et un à-venir déjà là qui impose au champ de l’éducation des critères de connaissance et d’évaluation sur lesquels les acteurs du champ ont une emprise limitée.
Bibliographic reference |
Delvaux, Bernard ; Mangez, Eric. Le rôle des connaissances dans le champ de l’éducation belge francophone : de la nécessité de discrétion au développement hétéronome de connaissances. In: Revue française de pédagogie, no.182, p. 31-40 (janvier-février-mars 2013) |
Permanent URL |
http://hdl.handle.net/2078.1/134105 |