Cultiaux, John
[UCL]
L’évaluation de l’engagement subjectif des travailleurs a gagné en importance dans les préoccupations des organisations contemporaines et des managers (Dejours 2003 ; Dujarier 2006). Dans ce cadre, la situation des jeunes face au travail fait l’objet de beaucoup d’interrogations : de la même manière que l’entreprise se transforme pour faire face aux réalités et exigences du marché, les modalités d’engagement dans le travail évoluent en réponse aux évolutions du travail et de l’emploi. Mais dans quelles proportions s’est produite cette évolution ? Sous quelle(s) modalité(s) et avec quelle(s) intensités(s) les jeunes européens sont-ils disposés à s’engager ? Notre communication propose de rendre compte de cette question de l’engagement subjectif des jeunes au travail en deux temps. Dans un premier temps, il s’agira de rappeler la distinction essentielle entre ce qui relève d’un « effet d’âge » (par essence temporaire) et d’un « effet de génération » (plus durable car inscrit dans le procès de socialisation). Au-delà des problématiques du début de vie active, la question du rapport au travail interroge également le rapport des jeunes à la société hypermoderne dans son ensemble (Cultiaux 2010) et la place du travail lui-même au regard d’autres champs d’investissement. Dans un second temps, l’engagement au travail des jeunes sera comparé à celui d’autres générations au travers de l’exposé d’une typologie des formes d’engagement au travail (Cultiaux et Vendramin 2010).
Bibliographic reference |
Cultiaux, John. L’engagement subjectif des jeunes au travail.Journées internationales ed sociologie du travail (Bruxelles, du 25/01/2012 au 27/01/2012). |
Permanent URL |
http://hdl.handle.net/2078/125997 |