Francis, Vincent
[UCL]
L’article rend compte de résultats issus d’une étude basée sur l’analyse de données empiriques recueillies par entretiens et à l’occasion d’une observation directe menée au sein du PC-vidéo central (Security Operations Service) de la Société Nationale des Chemins de fer Belges (SNCB). Il rend compte de l’impact de plus en plus important du système de vidéosurveillance de la SNCB (installation de 3000 caméras dans 51 gares dans le cadre d’un vaste plan dénommé « Malaga ») sur les conduites autres que celles des publics-cibles. En effet, les conduites de deux autres types d’acteurs se sont révélées être particulièrement influençables par ce système, mais à des titres différents et selon des logiques qui leur sont spécifiques. Il s’agit des acteurs de sécurité sur le terrain (policiers et agents de sécurité en patrouille) et les policiers menant des enquêtes judiciaires en rapport avec la SNCB et ses espaces.
Bibliographic reference |
Francis, Vincent. Vidéosurveillance, régulation et résistances. Le cas de la Société Nationale des Chemins de fer Belges . In: Regards croisés sur la régulation sociale des désordres, L'harmattan : Paris 2012 |
Permanent URL |
http://hdl.handle.net/2078/109966 |