Lejeune, Anaël
[UCL]
Face aux débats intenses que l’œuvre de l’artiste américain Andy Warhol continue de susciter au sein des cénacles de l’histoire de l’art, plus de vingt années après sa mort, cet ouvrage vise à interroger la capacité toujours préservée de cette production artistique à inquiéter et à prendre en défaut les discours s’efforçant d’en rendre compte. En effet, Andy Warhol fait encore figure de cas limite pour tout une série d’approches traditionnelles en histoire de l’art, qui tour à tour viennent butter contre l’un ou l’autre aspect de sa production. Ce fut, et c’est encore le cas, pour les approches iconographique, sociologique, formaliste et, plus récemment, pour les cultural ou gender studies. Partant donc du constat des difficultés que cette œuvre singulière (et en apparence facile d’accès) continue d’opposer à la discipline de l’histoire de l’art, nous avons proposé, à titre d’hypothèse d’ordre épistémologique pour ce volume, de réfléchir sur cette difficulté en la pensant non pas comme un obstacle qui serait maîtrisable, mais bien au contraire comme une ruse constitutive de l’œuvre même de Warhol au registre de son rapport aux différents discours sur l’art. Ce volume rassemble les contributions de plusieurs spécialistes américains, français ou allemand de l’œuvre de Warhol, comme Alain Cueff, Isabelle Graw, Trevor Fairbrother ou Klaus Speidel.


Bibliographic reference |
Lejeune, Anaël. Andy Warhol. To shoe or not to shoe (SIC /. (SIC) : Bruxelles (2012) (ISBN:978-2-930667-01-0) 352 pages |
Permanent URL |
http://hdl.handle.net/2078.1/105692 |